2010/04/04

INDEX LINKED CDs



Index Linked CDs

Index Linked CDs

The example that I describe is not exactly a index-linked CD: I have used the SPY (Standard & Poor's Depositary Re.) as a proxy to the SP500.

Notations and valuesFigures used were market values on 2010/04/04
Assume you are investing 100.000 $ (rather than the one-dollar suggested by text-books).


The SPYlinked CDYou invest the present value of I , I/(1+Rf) in a bond , the future value of which is [ I/(1+Rf)]*(1+Rf)=I
What is left of your initial amount is invested in at-the-money call options.

Let us assume that eventually the SP500 index will increase by 10%, the SPY will increase by 10%, and your calls will then be worth 2.311. The terminal value of your investment will be equal to
The terminal value of the bond, I
The terminal value of the calls ( [I*Rf/(1+Rf)] / pr ) * Max [ (S-K) ; 0 ] In the worst case, the call will expired with no value, and you will have kept the value of your investment. In a better case, the value of one call will be (S-K) and your calls will be worth (S-K)*I*Rf / [ pr*(1+Rf) ] , your entire profit since the future value of the bond acquired will be your initial investment.
Your return will therefore be (S-K)*I*Rf / [ pr*(1+Rf) ] / I = (S-K)*Rf/ [ pr*(1+Rf) ]; If you had invested in stock, your profit would have been (S-So)/So. The multiplier of participation to the stock market increase is therefore = (S-K)*Rf / [ pr*(1+Rf) ] / [S-So)/So] , which can be rewritten as
So *Rf*(S-K)/ (S-So)*pr*(1+Rf)
If you buy calls that are exactly at-the-money, then K=So and the participation multiplier becomes So*Rf/ [pr * (1+Rf)].

In our example, we get a 2.49% increase when market increased by 10%, implicitly meaning a multiplier value of 24.9%.

Bouclier Fiscal : le summum de la manipulation et de la malhonnêteté intellectuelle



Bouclier Fiscal

Les journalistes et politiciens nous rabattent la tête avec ce bouclier fiscal, qui, selon eux, serait le summum de l' iniquité. Et de nous citer que telle personne a reçu de l'état un chèque de 117.000 euros, que le bouclier fiscal coûterait 239 millions au trésor public, et toutes sortes d'arguments de ce type.
Voilà ce que j'appelle le summum de la manipulation. Car le bouclier fiscal ne coûte rien. Ce n'est pas un cadeau. C'est une restitution, une monnaie rendue. Quand vous donnez un pièce de deux euros pour payer votre café qui a coûté 1.20€, le cafetier ne vous fait pas un cadeau en vous restitutant 0.80€.
Les pourfendeurs de bouclier fiscal, de Montebourg à Juppé, pourraient avoir l'honnêteté intellectuelle de présenter les deux côtés des choses. S'il y a versement de la part de l' état, c'est parce qu'il y a eu paiement préalable par le contribuable.
Prenons l'exemple du contribuable qui reçoit 1.000 euros au titre de ce bouclier fiscal. Le fisc ne lui fait pas un cadeau. S'il reçoit 1.000 euros, c'est qu'il a préalablement payé en impôts 50% de ses revenus + 1000 euros. Cela veut dire que s'il a eu des revenus de 50.000 euros, qu'il a payé (25.000+1000) euros d'impôts divers. Il a donc DEJA payé 26.000euros. 1.000 euros lui sont restitués. Je n'appelle pas cela un cadeau. Messieurs les censeurs du bouclier fiscal, ayez au moins l'honnêteté de présenter les choses sous cet aspect, aussi.
Passons maintenant à l'aspect politique. Je pense qu'une imposition globale à plus de la moitié des revenus est absolument suicidaire pour un pays. Qui viendra investir en France si la France matraque fiscalement ? La France a bien des atouts. Qu'elle les fasse payer, certes, mais pas trop cher. Et qu'elle se positionne concurentiellement. Faute de quoi, non seulement elle n'attirera pas les investisseurs (ce qu'elle ne fait plus d'ailleurs depuis belle lurette si on a la lucidité d'ouvrir les yeux), mais elle ne les retiendra pas. Et, comme par le passé, nous assisterons à l'émigration des fondateurs de génie (comme les créateurs d' Ebay, Business Objects, Jean-Louis Gassée, les fondateurs du groupe Auchan) qui se partagent entre Californie, Belgique, Suisse et autres pays où on a compris que trop d'impôts tue l'impôt.